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Des personnages s'extraient d'un mariage qui déroule autour d'eux sa sarabande joyeuse et dévoilent dans une sorte de hors-temps une intimité secrète parfois gaie parfois douloureuse. Eclats d'humanité. Copeaux.

 

L’avant-scène théâtre

« Franck, Adèle un peu attardée, comme Jacquot. Tchen la serveuse enceinte, Armande la bourgeoise, Adélaïde la veuve, Sarah la pute, Marc le frimeur, Gisèle, Antonio l’ouvrier, vous, moi, nous sommes tous invités à la noce. Elle n’a pas lieu chez les petits bourgeois, mais chez des gens sans façons qui invitent tout le quartier quand ils sont heureux. Qui est le marié ? Nous ne le verrons jamais. L’essentiel est qu’on célèbre une fête, et que la mariée soit belle. Qui est la mariée ? Toutes les femmes sont des mariées, blonde ou brune en robe longue blanche, satin lisse, ou reps nervuré, ou damas incrusté de dentelles, elles sont toujours les mêmes et toujours différentes, inquiètes de la fragilité du bonheur. Et les invités qui ne croient plus guère en la vie, retrouvent un instant l’espoir. Irène Baccuet, Cécile Baptistal, Jean Luc Bosc, Sandrine Gelin et Jean Peysson jouent avec grand talent cette dizaine de rôles dans un espace vide, avec quelques rares accessoires : les robes, la jarretière, un voile, un bouquet, un banc, la gamelle du vieillard, des parapluies. Chacun a son drame, chacun porte sa croix. Au bord des larmes de joie perlent celles des douleurs cachées qu’ils viennent confier aux spectateurs. Ils sont souvent très justes, comme la mise en scène de l’auteur. Jean Peysson réussit à peindre une société en tableaux vifs, et passionnants. (...). »

 

Olivier Saison, Le Progrès

« (…)On s’interroge : pourquoi ces inconnus nous touchent-ils à ce point ? Non, pas parce qu’ils nous ressemblent : parce qu’ils sont superbement interprétés. (…) Quant au texte de Jean Peysson, dans leur bouche, il sonne juste – en totale harmonie avec leur jeu – si juste qu’on en oublierait que nous sommes au théâtre et ( et c’est là la magie des pièces réussies ) qu’ordinairement les vies ordinaires ne sont pas si extraordinairement émouvantes. »

 

Jean-Philippe Faure, AgoraPièces

« Le meilleur spectacle de la soixantaine vue dans le festival Off d’Avignon 2000.(…)Le texte de Jean Peysson n’est pas sans rappeler Minyana, son goût de la parole des petites gens. En ont résulté ces beaux monologues criants de réalité dits en confidence face au public.(…)La construction du spectacle et son enchaînement de scènes atteint la perfection totale dans le dosage et les alternances des climats, des humeurs et des ambiances.Leur science du mouvement est telles qu’ils créent l’impression qu’il s’agit d’un film que l’on est en train de voir, contredisant leur présence réelle dans un halo de rêve éveillé, de mirage : tellement, qu’on les croit dans la boîte, fixés sur pellicule. Ca tient du miracle et de la magie. »

 

Claude Kraif, Revue-spectacle.com

« (…)Moi ce que je retiens, c’est l’émotion qu’ils ont à être, ces gens que l’on dit  « ordinaires ».(…) Le texte et la mise en scène sont de Jean Peysson qui a su donner beaucoup de vérité à ses personnages. Une chose est sûre, il les aime les gens. »